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L'imposteur, ça avance cette thèse ?
Publié le 17 décembre 2025 – Mis à jour le 18 décembre 2025
du 17 décembre 2025 au 31 mai 2026
Découvrez une étonnante série de bandes dessinées, pour parler du doctorat autrement !
Comment parler du doctorat sans le réduire à l’image d’un.e doctorant.e isolé.e, épuisé.e, sans vie sociale ni perspectives ?
C’est la question à l’origine de L’Imposteur, une série de bandes dessinées qui raconte le doctorat dans toute sa complexité : drôle, exigeante, humaine, parfois absurde… mais toujours passionnante.
Cette revue dessinée explore les grandes étapes de la vie doctorale en plusieurs tomes, de l’entrée en thèse jusqu’à la vie de jeune docteur.e. A la fois aventure et ouvrage collectifs, l'Imposteur mêle, tout en couleur, témoignages, vulgarisation, humour et création graphique. Il s'agit à la fois :
- d'un espace d’expression pour les jeunes chercheur.se.s,
- d'un lieu de dialogue entre science et société,
- et d'une revue hybride entre essai, guide et œuvre artistique.
C’est la question à l’origine de L’Imposteur, une série de bandes dessinées qui raconte le doctorat dans toute sa complexité : drôle, exigeante, humaine, parfois absurde… mais toujours passionnante.
Cette revue dessinée explore les grandes étapes de la vie doctorale en plusieurs tomes, de l’entrée en thèse jusqu’à la vie de jeune docteur.e. A la fois aventure et ouvrage collectifs, l'Imposteur mêle, tout en couleur, témoignages, vulgarisation, humour et création graphique. Il s'agit à la fois :
- d'un espace d’expression pour les jeunes chercheur.se.s,
- d'un lieu de dialogue entre science et société,
- et d'une revue hybride entre essai, guide et œuvre artistique.
Rencontre avec Ginna Pétralia, doctorante au laboratoire FRAMESPA et Cyrille Bock, maitre de conférences au laboratoire EFTS, tous deux porteurs de cette œuvre collective unique en son genre.
Qu’est-ce qui a inspiré l’histoire de “L’imposteur” ?
Cyrille Bock : L'imposteur tire son nom du "syndrome de l'imposteur" auquel font face de nombreux·ses doctorant·es. Un sentiment de ne pas être légitime, de ne pas se sentir à sa place ou tout simplement de ne pas avoir les connaissances nécessaires pour faire un doctorat. Il nous a particulièrement traversé pendant nos années de thèse et nous voulions lui faire un pied de nez.
• Quel est le thème principal de la BD ?
Ginna Pétralia : La BD s'intéresse au parcours doctoral, le premier des sept tomes s'intitule "Bienvenue en thèse" et retrace l'histoire du début de parcours d'une vingtaine de doctorant·es français·es et étranger·es. Il s'agit de porter une réflexion sur le doctorat par celles et ceux qui le vivent au quotidien.
• Quels sont les objectifs du projet ?
Cyrille Bock : Il est au moins double, le premier objectif consiste à vulgariser le parcours doctoral et le monde universitaire tout en luttant contre les clichés des doctorant·es isolé·es et surcaféiné·es ; le second porte davantage sur la recherche et rentre dans un cadre plus large de travaux universitaires. Ils se rejoignent autour de la finalité d'améliorer les conditions de thèse des doctorant·es.
• Comment décririez-vous l’univers graphique et l’ambiance visuelle du projet ?
Ginna Pétralia : Le style est foisonnant, car riche de plus d'une vingtaine d'auteur·ices différent·es. Le rythme des planches varie d'une à des histoires plus complexes d'une douzaine de planches. Certains travaillent en traditionnel, d'autres en numérique, les techniques et compositions sont autant d'outils d'écritures narratives et visuelles.
• Parmi les membres de l'équipe, combien sont rattachés à l'UT2J ?
Cyrille Bock : Ginna Pétralia et moi-même, fondateurs de la revue, sommes de l'UT2J, respectivement doctorante en histoire de l'art à Framespa et Maître de conférences au département sciences de l'éducation et la formation, rattaché à l'UMR EFTS. Rapidement, nous avons été rejoints par Florence Vigneron, docteure et ATER en sciences de l'éducation et la formation, rattachée à l'UMR EFTS ; et par Pierre Nocérino, chercheur au CNRS.
Cyrille Bock : L'imposteur tire son nom du "syndrome de l'imposteur" auquel font face de nombreux·ses doctorant·es. Un sentiment de ne pas être légitime, de ne pas se sentir à sa place ou tout simplement de ne pas avoir les connaissances nécessaires pour faire un doctorat. Il nous a particulièrement traversé pendant nos années de thèse et nous voulions lui faire un pied de nez.
• Quel est le thème principal de la BD ?
Ginna Pétralia : La BD s'intéresse au parcours doctoral, le premier des sept tomes s'intitule "Bienvenue en thèse" et retrace l'histoire du début de parcours d'une vingtaine de doctorant·es français·es et étranger·es. Il s'agit de porter une réflexion sur le doctorat par celles et ceux qui le vivent au quotidien.
Cyrille Bock : Il est au moins double, le premier objectif consiste à vulgariser le parcours doctoral et le monde universitaire tout en luttant contre les clichés des doctorant·es isolé·es et surcaféiné·es ; le second porte davantage sur la recherche et rentre dans un cadre plus large de travaux universitaires. Ils se rejoignent autour de la finalité d'améliorer les conditions de thèse des doctorant·es.
• Comment décririez-vous l’univers graphique et l’ambiance visuelle du projet ?
Ginna Pétralia : Le style est foisonnant, car riche de plus d'une vingtaine d'auteur·ices différent·es. Le rythme des planches varie d'une à des histoires plus complexes d'une douzaine de planches. Certains travaillent en traditionnel, d'autres en numérique, les techniques et compositions sont autant d'outils d'écritures narratives et visuelles.
• Parmi les membres de l'équipe, combien sont rattachés à l'UT2J ?
Cyrille Bock : Ginna Pétralia et moi-même, fondateurs de la revue, sommes de l'UT2J, respectivement doctorante en histoire de l'art à Framespa et Maître de conférences au département sciences de l'éducation et la formation, rattaché à l'UMR EFTS. Rapidement, nous avons été rejoints par Florence Vigneron, docteure et ATER en sciences de l'éducation et la formation, rattachée à l'UMR EFTS ; et par Pierre Nocérino, chercheur au CNRS.
• Quel message souhaitez-vous que les lecteurs retiennent ?
Ginna Pétralia : Que le doctorat est une expérience complexe, qu'elle nous fait puiser au fond de nous-même, que les embuches sont nombreuses et surtout que les doctorant·es ne sont pas seul·es à traverser les méandres de la thèse.
• Quelles sont les prochaines étapes pour le projet “L’imposteur” et vos ambitions à plus long terme ?
Cyrille Bock : Il y a déjà les six prochains tomes qui s'inscrivent dans la continuité de l'aventure doctorale. Ensuite, il y a tout le travail de recherche autour de la BD. Nous pensons sérieusement que le passage à la bande dessinée des doctorant·es aussi bien pour externaliser que pour analyser leur expérience contribue à améliorer leur perception du parcours doctoral.
Envie de soutenir le projet ? C'est ici !
Ginna Pétralia : Que le doctorat est une expérience complexe, qu'elle nous fait puiser au fond de nous-même, que les embuches sont nombreuses et surtout que les doctorant·es ne sont pas seul·es à traverser les méandres de la thèse.
• Quelles sont les prochaines étapes pour le projet “L’imposteur” et vos ambitions à plus long terme ?
Cyrille Bock : Il y a déjà les six prochains tomes qui s'inscrivent dans la continuité de l'aventure doctorale. Ensuite, il y a tout le travail de recherche autour de la BD. Nous pensons sérieusement que le passage à la bande dessinée des doctorant·es aussi bien pour externaliser que pour analyser leur expérience contribue à améliorer leur perception du parcours doctoral.
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